Les ados et les réseaux sociaux : les points positifs et les dangers

Dans la vie, comme sur les écrans, tout est question d’équilibre. Or, on le sait, les réseaux sociaux et leurs algorithmes font tout pour retenir notre attention et entretenir notre addiction à leurs contenus. Et si nous, adultes, avons déjà du mal à ne pas nous faire vampiriser, c’est encore plus difficile pour les ados.

Heureusement, les réseaux sociaux offrent aussi beaucoup d’avantages :

D’après Andrew Greenfield, psychologue australien et lui-même parent, l’atout principal est que les réseaux sociaux favorisent la connexion avec les autres. Grâce à eux, les jeunes sont plus « connectés » aux gens – à leur famille et à leurs amis, mais aussi à des personnes qui se trouvent dans des régions ou des pays différents et avec lesquelles ils n’auraient jamais eu l’occasion d’échanger autrement. C’est donc excellent pour la curiosité et l’ouverture aux autres.

Toujours selon lui, l’exposition à de nombreuses sources d’informations est un autre point positif, même s’il est à nuancer. À nous, parents, de savoir en tirer profit avec nos enfants, en les confrontant aux différents points de vue afin d’ouvrir le débat.

Pour les timides qui ont du mal à sociabiliser IRL (comme disent les jeunes, comprendre In Real Life : dans la vraie vie), les médias sociaux sont de vraies bouées de sauvetage auxquelles s’accrocher. Parfois, il est plus facile d’échanger ou de se confier à des inconnus par écrans interposés qu’avec des proches, yeux dans les yeux.

Sur TikTok, la créativité est mise à l’honneur et l’humour est roi (même si très inégal). Sur Instagram ou Snapchat, les jeunes peuvent partager leurs passions, leurs derniers coups de cœur ou leurs lectures.

On peut même s’amuser à faire des vidéos avec ses ados, des chorés version karaoké à poster sur un compte privé.

Mais les dangers sont également bien présents :

Cyberharcèlement Contenus inappropriés Addiction et perte de repères. La dramatisation de certaines vidéos et des sources d’influence discutables. La sursollicitation des notifications.

C’est pourquoi il est important de mettre des limites et de se les appliquer à soi-même, pour plus de crédibilité.

  • Pas d’écrans dans la chambre (uniquement dans les pièces à vivre).

  • Comptes privés et avec pseudos sur les réseaux sociaux.

  • Veiller à ce que les heures de sommeil, de loisirs, de travail, de repas partagés soient respectées et suffisantes.

  • Couper ou filtrer les notifications.

En cas d’intimidations virtuelles (toujours à prendre au sérieux), que votre enfant en soit témoin ou victime, plutôt que de lui donner des conseils qui sont autant d’injonctions, interrogez-le plutôt sur ce qu’il ou elle compte faire. Quelle est, selon lui ou elle, la bonne attitude à adopter ?

Faut-il signaler ? Répondre fermement ou bloquer la personne ? (voire les deux)

Pour plus de clés et d’infos :
unicef.org/fr/mettre-fin-violence/mettre-fin-intimidation-en-ligne
mondetech.fr/reseaux-sociaux-impact-positif-sur-les-ados/

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