Sophie Ruffieux, dessinatrice et maman solo, raconte son parcours en bandes dessinées.

Dans son atelier de tapissier, débordant de vieux meubles et de liasses de tissus d’ameublement, Béatrice, la cinquantaine épanouie, m’ouvre ses portes à Courbevoie.
Je pense avoir fait mon possible pour essayer de sauver le couple, sauver la famille, mais mon mari n’allait pas bien et les deux dernières années ont été éprouvantes. Il a fallu me résoudre à une séparation qui, en fait, m’a permis de retrouver une certaine paix.
Ma priorité a été de trouver un emploi, car j’étais mère au foyer, et une organisation de vie compatible avec de jeunes enfants. Par relation, j’ai rapidement trouvé du travail, ce qui réglait déjà l’aspect financier du problème.
Mes parents ont été d’un grand secours, assurant du jour au lendemain les sorties d’école, faisant réciter les devoirs… La vie matérielle s’est donc assez vite mise en place.
J’ai été très accompagnée dans ce cheminement, notamment par un religieux sur lequel je me suis beaucoup appuyée et que j’apprécie tout particulièrement.
Par son intermédiaire, j’ai connu une association dans laquelle j’ai pris plusieurs engagements ; cela me permettait de sortir de chez moi, de voir du monde et de m’ouvrir à des personnes vivant toutes sortes de difficultés également.
J’ai mesuré combien, lorsque l’on côtoie la souffrance d’autrui, on relativise la sienne !
Ma famille, bien sûr, a été une source de grand réconfort. Mes trois fils, avec qui je suis très proche, sont formidables et d’un grand soutien.
Bien sûr, comme tout le monde, je pense. J’ai connu des périodes douloureuses, celles où l’on touche un peu le fond. Mais on remonte toujours à la surface, il faut se le rappeler sans cesse dans les moments d’épreuve !
Le lien avec mes parents a connu aussi quelques épisodes compliqués ! Ils m’ont beaucoup aidée — j’oserais dire parfois presque trop. Je me sentais un peu étouffée ou surprotégée, et j’avais besoin de leur prouver que je pouvais m’assumer, que leur petite fille avait grandi !
J’estime l’avoir surmonté ! J’ai la chance de toujours voir la vie de façon positive et d’y croire !
Ce sont mes atouts majeurs, et c’est ce que je dirais si je devais réconforter une femme dans la même situation. Il faut garder confiance et se conforter dans le fait que les épreuves font grandir. C’est plein d’espoir !
Je suis aussi très active et dynamique. Je l’illustre par le fait d’exercer aujourd’hui deux métiers : tapissier d’ameublement — travail plaisant mais très stressant — et ingénieur informaticien. Je consacre quatre jours par semaine à chacune de mes deux activités… Cela ne laisse pas le temps de ruminer !
Oui, elle s’est tournée très vite. Aujourd’hui, je dirais même que cette épreuve m’a fait grandir, m’a permis de me retrouver telle que je suis.
Je me suis mariée jeune, à 21 ans, passant du foyer familial au foyer conjugal sans transition.
Je n’avais pas vécu l’étape essentielle de transition vers la maturité, et vers une meilleure connaissance de soi.
Il faut éviter de brûler les étapes de croissance, au risque d’être rattrapée plus tard.

Sophie Ruffieux, dessinatrice et maman solo, raconte son parcours en bandes dessinées.
Sophie Ruffieux, dessinatrice et maman solo par choix, raconte son parcours dans deux BD touchantes.
Le binôme Lydie et Myriam fait grandir les enfants du village avec passion.
Dorothée, maman solo, jongle entre handicaps, créativité et quotidien bien rempli.
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