Fabienne, maman sourde et battante, élève seule ses enfants avec force, amour et courage.

Sarah est avocate, elle a 39 ans. Elle a rencontré son mari alors qu’ils avaient 17 ans. En un quart d’heure, il a balayé leurs vingt années de vie commune et laissé Sarah sidérée. Mais pas question de s’effondrer. Pour elle. Pour ses enfants.
Récit d’une combattante.
Sur le moment, je ne me suis pas posé la question. L’homme que j’aimais depuis 20 ans avait quelqu’un d’autre, il m’a donné deux options : accepter ou divorcer. J’ai choisi la seconde. Notre conversation a duré un quart d’heure. Ça a été affreux, mais je n’ai jamais craqué devant les enfants (aujourd’hui âgés de 10 ans et 7 ans et demi, ndlr). Il fallait que je tienne, pour eux. Je voulais rester leur repère.
Au quotidien, ma mère s’est avérée un soutien sans faille. Il se trouve qu’elle est psy, on a donc pu échanger aussi souvent que j’en avais besoin. Elle a aussi pris les enfants en charge quand cela était nécessaire.
J’ai également été très soutenue par mes amis et ceux que nous avions en commun, mon ex-mari et moi. Ils ne se sont pas gênés pour lui dire ce qu’ils pensaient de la situation, mais n’ont jamais fait de choix entre lui et moi.
Quand il y a des soirées, c’est compliqué, mais on y va tous les deux. C’est un peu comme si on les avait en garde partagée.
Idem avec ma belle-famille. L’une de mes grandes craintes, au moment de la séparation, c’était de ne plus voir grandir mes neveux et nièces, de couper les liens avec ma belle-famille qui compte énormément pour moi. Ils ont été géniaux.
J’ai perdu l’amour de mon mari, mais pas le leur. On continue de se voir, ils me soutiennent. Je n’y suis plus pour Noël et Pâques, mais on a nos moments privilégiés, sans parler de choses qui fâchent, même si je connais très bien leur point de vue.
De temps en temps, on bitche un peu avec ma belle-sœur, ça fait du bien.
Je me suis dit qu’il fallait en tirer quelque chose de positif. Mais avant d’en arriver là, j’ai été grattée là où ça fait mal.
J’avais forcément ma part de responsabilité. J’ai toujours cru que je pouvais tout maîtriser, et là, tout m’échappait.
Finalement, ça m’a libérée de ne plus avoir besoin de tout contrôler. La première année m’a servi à comprendre. Je souffrais atrocement.
J’étais en boucle, je me demandais « pourquoi ? » sans pouvoir y répondre. Je me suis réfugiée dans une bulle avec les enfants. J’essayais de mettre ma souffrance à distance pour les protéger.
Et puis le brouillard s’est désépaissi. J’ai assumé ma part. J’ai commencé à construire mon futur en comprenant mes erreurs. Je couvais trop mon mari, je ne m’affirmais pas assez…
Je me suis redécouverte. Prise dans mon quotidien, je m’étais oubliée. J’étais devenue passive.
J’ai appris à dire non. Enfin !
Ma fille parle facilement avec moi ou avec ma mère. Elle avait besoin de comprendre ce qu’elle considère comme une trahison de la part de son père. Elle est toujours très en colère contre lui. C’est son côté corse.
Avec mon fils, c’est plus difficile parce qu’il verbalise peu. Il était assez déprimé au début. Il semble aller de mieux en mieux.
Ce n’est pas parfait, mais je vais plutôt bien. Il me manque un petit amoureux…
J’ai eu quelqu’un quelques mois après notre rupture. Ça m’a sauvé la vie parce que ça m’a permis de me détacher de mon mari.
Mais au bout de huit mois, il avait envie que je m’engage davantage. Je ne voulais pas jouer à la famille recomposée heureuse.
Ça ne me fait pas rêver. Ça aurait même tendance à me filer de l’urticaire. Je veux quelque chose de léger.
Du coup, en attendant, j’ai pris un chat.
Si. Je n’ai juste pas envie d’une vie de famille. Ce que j’ai eu pendant 20 ans, c’était super. Je n’aurai pas mieux.
Et puis j’ai découvert une liberté précieuse. Je ne me sens jamais seule.
Être avec quelqu’un, c’est un plus, mais ça ne vient pas combler une solitude. Je suis bien avec moi-même.
Pour être claire, je souhaite rencontrer le deuxième homme de ma nouvelle vie. Je le mérite.

Fabienne, maman sourde et battante, élève seule ses enfants avec force, amour et courage.
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Muriel, maman forte et déterminée, a surmonté la solitude et les défis pour trouver un...
Surmonter une séparation avec soutien, travail, foi et résilience.
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