Les vacances sont là, le demi-trimestre se termine, c’est donc le moment de recevoir le bulletin scolaire pour ces 7 semaines écoulées ! Si vous faites des découvertes sur une difficulté éventuelle, c’est le moment de réagir et d’aider votre enfant à mieux faire ses devoirs.
Le travail à la maison est une façon de combler les lacunes accumulées, par un accompagnement individuel adapté, un petit cours sur-mesure !
Comment procéder ?
Avant tout, il faut créer un climat permettant à l’enfant d’être concentré, donc pas de distraction à proximité. On prend soin d’éteindre la télévision, la radio, d’éviter que le petit frère joue bruyamment à côté... S’il peut être à l’écart dans une pièce, c’est l’idéal ! Si vous devez faire travailler plusieurs enfants, il est préférable de s’en occuper l’un après l’autre pour être pleinement disponible, chacun attendant son tour calmement, c’est peut-être l’occasion de les canaliser devant un jeu ou une courte vidéo. L’enfant doit être concentré mais la personne qui l’aide également. Aidez-le en laissant votre téléphone à distance pour être toute disponible pour lui.
La régularité dans le travail paye, mieux vaut s’en occuper un peu chaque soir, plutôt qu’un long moment le week-end, cela permet de suivre toutes les acquisitions au fur et à mesure. N’hésitez pas à vous concentrer sur les matières importantes ou sur les échéances à venir comme une interrogation du lendemain. Parfois, la charge de travail est plus importante certains soirs, invitez-le à s’avancer pour éviter d’être dépassé.
Ne le mettez pas au travail dès le retour à la maison, mais laissez-lui un moment pour goûter, se détendre... c’est une épreuve pour beaucoup d’enfants que de rester assis toute la journée, ils ont un besoin légitime de se défouler en fin de journée. La séance ne doit pas être trop longue sinon il décrochera avant, il ne faudrait pas dépasser une demi-heure en CP et CE1, trois quarts d’heure en CE2 et CM1.
Il n’y a pas de personne idéale pour s’en occuper ! Ce peut être la maman lorsqu’elle est disponible, surtout chez les plus jeunes, car elle connait les limites de son enfant, fait le lien avec l’école, c’est en effet essentiel pour le bien de l’enfant de coopérer avec l’école et la maitresse ; mais dans certaines circonstances lorsque l’heure des devoirs tourne au pugilat, une personne extérieure est plus appropriée car le jeune la respecte davantage et n’osera pas s’emporter ! Tournez-vous alors vers un étudiant en vérifiant surtout que ce soit un bon pédagogue. Une grand-mère peut aussi accomplir cette mission, avec toute sa tendresse elle essayera de faire progresser son petit enfant.
Il est très important d’aborder ce moment de façon positive, comme un moment privilégié pour aider l’enfant, s’intéresser à lui, vouloir le voir progresser. En effet s’il a des difficultés scolaires, il est fort probable qu’il en soit un peu marqué et manque de confiance en lui. Celui qui l’aide doit être enthousiaste et croire en lui pour restaurer sa confiance et lui redonner de l’espoir. Cela demande beaucoup de bienveillance, il ne faut pas regarder un enfant en difficulté à travers le seul prisme de ses résultats scolaires, il est beaucoup plus que cela !
Ayez le réflexe de le féliciter dès que possible pour son cahier bien tenu, son écriture appliquée... mais aussi s’il s’est appliqué, a fait un effort peu importe le résultat.
Un article de Muriel O'Neill
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