L’apprentissage du « non » chez le tout petit est la porte d’entrée à une période délicate pendant laquelle il peut commencer à vous en faire voir de toutes les couleurs… cauchemars, caprices, colères… quelle maman n’a pas connu ces étapes ?
Tout au long de sa croissance, il a besoin d’affirmer sa présence, ses idées ; ces années, même si elles restent usuelles, n’en sont pas pour autant usantes ! Sans cependant espérer y échapper totalement, vous pouvez faire en sorte de les limiter par une réponse adéquate aux situations qui les génèrent.
Lorsque votre enfant semble éprouver un malin plaisir à déclencher un drame pour une broutille, il cherche simplement à attirer l’attention sur lui. C’est la raison pour laquelle ses crises surviennent souvent au moment d’une séparation lorsque vous n’avez pas beaucoup de temps pour lui, par exemple le matin au moment de partir à l’école, le soir lorsque vous jonglez entre la préparation du dîner, les bains et les devoirs à surveiller… Il a besoin d’être écouté et rassuré sur la place que vous lui accordez, c’est souvent un moyen de combler son gros besoin d’affection. En retour, au lieu de le gronder pour sa énième crise, écoutez-le avec attention et essayez de lui apporter une réponse claire, un enfant a toujours besoin de comprendre.
Il est positif également d’accorder de l’attention à sa préoccupation et de le faire participer à la résolution de son problème. Il verra alors que vous le prenez en considération et que vous l’aimez de manière inconditionnelle, même si c’est une évidence pour vous, l’enfant a besoin de le réentendre toujours ! Demandez-lui posément si l’objet de sa colère est « un petit, un moyen ou un gros problème » ? En l’incluant dans la réponse, l’effet est souvent magique. Le petit problème va se résoudre tout de suite, il comprendra que le moyen nécessite un peu de temps, un petit délai de réponse et le gros davantage.
Certains enfants sont particulièrement colériques, donc faites attention à bien désamorcer les crises pour éviter qu’elles s’enchainent à répétition et risquer de lui coller une mauvaise étiquette d’enfant difficile, en cachant ainsi tout ce qu’il y a de beau en lui !