Finie l’époque où on chantait le plastique c’est fantastique, le caoutchouc super doux! Les écolos, bio, pas toujours rigolos sont passés par là. Si on a intégré quelques notions de base pour aider la planète à guérir, pas question pour autant de tout révolutionner en un week-end. Ni de virer zéro déchet en un claquement de doigts. Sans s’auto-proclamer écologiste pur et dur, difficile de ne pas écouter cette fibre éco-responsable qui vibre en chacun de nous. Pour se sentir en phase avec son époque, quelques gestes ultra simples peuvent être intégrés au quotidien. Le premier pourrait consister à apprendre à se passer du plastique. Pourquoi? Parce que le plastique c’est du pétrole, que son extraction est extrêmement polluante et qu’on ne peut le recycler qu’une seule fois après quoi, il faut soit l’incinérer (et donc re-polluer) ou l’enfouir (et donc re-re-polluer). Les océans débordent de déchets plastiques qui lorsqu’ils ne flottent pas au large, sont rejetés sur le littoral. On vous passe le chapitre sur les animaux marins étouffés par les sacs, les bouchons… Bref, le plastique c’est pas terrible.
Bon, mais une fois qu’on a dit ça, on fait quoi? On commence par revenir aux bouteilles en verre dont la matière première est recyclable. On achète une fois pour toute une gourde (en inox, de préférence) dans laquelle on transvase sa dose quotidienne d’eau.
Les pailles traditionnelles peuvent elles aussi, être remplacées par des pailles en inox, plus solides, faciles d’entretien et dont la durée de vie est nettement plus longue.
Progressivement, la traque du plastique peut devenir ludique. Le jeu consiste à le débusquer et à trouver des solutions de remplacement. Entre la cuisine et la salle de bain, la bascule peut prendre du temps mais si on met ses enfants au défi d’identifier la matière et qu’on les missionne pour proposer des alternatives, c’est une façon de les éco-responsabiliser (et aussi accessoirement de les occuper) et de se donner bonne conscience.
What else?
Photo by Brian Yurasits on Unsplash