Votre charmante petite tête blonde peut se révéler parfois comme un lion enragé sous l’effet d’une dispute avec son frère ou sa sœur !
Au sein de la famille, les conflits sont tellement classiques qu’ils en deviennent presque normaux, pour autant, ils sont bien difficiles à supporter et à gérer pour les parents. Que faire pour éviter un pugilat lorsque vous rentrez du bureau ?
Déjà, il faut admettre qu’une famille calme sera plus encline à avoir des enfants paisibles et cela s’apprend dès le plus jeune âge ! Il est toujours bon et nécessaire d’inculquer des principes de non-violence et de respect à ses enfants, cela peut commencer dès 3 ans. L’enfant peut apprendre à cet âge-là à privilégier des relations non-violentes, à demander pardon ou « faire la paix » avec celui avec qui il s’est disputé.
Pour autant, cela a ses limites et le clash peut arriver chez tout le monde !
Dans ce cas, des réactions malheureusement fréquentes consistent par exemple à prendre parti pour l’un au détriment de l’autre, ce qui alimente la rancœur et l’amertume du perdant – idem si vous sanctionnez l’un des deux car l’enfant ressent un sentiment d’injustice très fort qui va contribuer à entretenir de la rancune à l’égard de son frère ou de sa sœur qui devient le(la) préféré(e). Bien évidemment, il faut éviter aussi de crier, de se mettre en colère ou de donner une tape...
De bons réflexes consistent à privilégier la neutralité. Peu importe le coupable, celui qui a commencé ou l’objet du drame... Ne vous prononcez pas en faveur de l’un ou de l’autre, ne cherchez pas à comprendre, mais dites STOP. Puis décrivez ce que vous percevez pour les amener à se responsabiliser et à trouver eux même une solution équitable. Assurez-les de votre confiance pour trouver une solution. Chacun à leur tour par exemple, joueront avec le jeu convoité, plutôt que de se l’arracher !
Chez les plus grands, vous pouvez également faire office de médiateur en les invitant l’un après l’autre à donner leur version des faits, à reformuler leur attente en exprimant clairement leur demande. Parfois, la dispute part d’une incompréhension et la méthode peut s’avérer efficace !
Vous êtes agacées, fatiguées par les hurlements, mais pensez à bien peser vos mots, car les enfants sont à vif et peuvent mal interpréter un mot de travers, évitez les critiques et les jugements ! Avec des petits, il faut imposer le calme, parfois en les séparant. Tant qu’ils sont comme des lions en cage, rien ne pourra se faire ! Vous pouvez aussi faire diversion en déviant sur une autre activité, une sortie... Et l’objet de la crise est oublié !
Parfois, un adolescent difficile, en pleine crise, peut contribuer à générer une mauvaise ambiance familiale, les conflits dans la fratrie sont perpétuels, sa seule présence créée une atmosphère tendue à la maison. Dans ce cas, un changement d’école au profit d’une pension peut s’avérer salvateur pour tout le monde ! La maison retrouve le calme en semaine, le jeune s’épanouit dans un autre cadre avec des règles autres, de nouveaux copains... Il suffit de créer une séparation, un manque et toute la famille est heureuse de se retrouver le week-end !
Lorsque les enfants ont tendance à se chamailler, il faut veiller aussi à ce que chacun trouve bien sa place au sein de la famille. Ont-ils chacun des temps pendant lesquels ils sont séparés et font des activités distinctes ? Ont-ils leur petit espace personnel dans la chambre commune s’ils sont ensemble ? Accordez-vous autant de temps à chacun ?
Enfin n’oublions pas que bien souvent la dispute éclate tout simplement parce que l’enfant a besoin de se défouler, et est énervé ! Pratiquer des activités de plein air est essentiel pour l’équilibre de l’enfant, cela canalise son énergie ! Et bien évidemment limitez les temps d’écran !
Pour finir, gardons à l’esprit qu’une dispute peut naître d’un simple besoin de bouger pour évacuer le stress… Dans ce cas, un jeu de ballon en extérieur est tout indiqué !
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