La rentrée de septembre se profile déjà et votre enfant va, certainement, faire son entrée en petite section de maternelle. Une étape de plus dans la vie de ce petit être. A vous les derniers temps off hors période scolaire où vous pouvez profiter des plages désertes en famille ou des balades en montagne loin de l’agitation de la haute saison. Oui, mais quand vous pensez à cette rentrée, vous vous dites aussi que c’est la dernière ligne droite pour que votre tête blonde acquière la propreté. Vous vous voyez déjà, cet été, courir avec le pot en main pour que votre mini ne fasse pas ses besoins au milieu du jardin ou derrière un canapé. La propreté est un sujet qui stresse beaucoup de parents. Et pour cause. Pas de panique, aucun enfant ne fait encore pipi dans une couche à l’âge de dix ans. Tout s’apprend. Encore faut-il avoir la bonne méthode pour l’emmener vers le chemin de l’autonomie.
On détresse
Surtout on ne se fait pas des cheveux blancs avec le sujet de la propreté. Le meilleur moyen pour qu’un enfant soit propre rapidement est de ne pas lui mettre la pression. Vous aussi ne vous créez pas plus d’angoisse qu’il ne faut. Les enfants sont des éponges. Si votre petit sent qu’il y a enjeu fort autour de sa propreté, il risque de faire un blocage à cause du stress qu’il ressent.
On prend son temps
On se détend, on fait tomber la couche, on met le pot à disposition et on voit, dans un premier temps comment l’enfant réagit. Ensuite, on avise. Peut-être sera-t-il plus à l’aise avec sa couche aux fesses pour les premiers jours d’apprentissage. Cela peut avoir un côté rassurant. Dans ces cas-là, on lui dit de se manifester quand il a envie de faire pipi ou caca. On lui apprend en douceur à ressentir ses envies et à les contrôler. De fait, il ne se sentira pas trop pressé et comprendra qu’il peut faire les choses à son rythme.
On dédramatise
Les accidents sont nombreux lorsque l’on commence à devenir propre. On ne gronde pas son enfant s’il mouille sa culotte. On privilégie la communication et la bienveillance. Jamais les punitions. L’enfant ne doit pas se sentir coupable parce qu’il n’a pas réussi à contrôler ses envies. Son cerveau doit être en adéquation avec ses capacités physiques. Pour retenir ses selles, ses sphincters doivent être prêts. La Société nationale française de colo-proctologie écrit dans l’un de ses rapports : « Lors de l'apprentissage de la propreté, vers l'âge de 3 ans, l'enfant apprend à contracter volontairement la deuxième partie de son sphincter anal (sphincter strié aussi appelé sphincter externe) ce qui lui permet de retenir les selles et d'être "propre", jusqu'à ce qu'il se trouve dans les conditions nécessaires à une défécation ‘sociale’. »
On privilégie la relaxation
Aller aux toilettes est un exercice qui demande du temps et de la patience. Pour que l’enfant comprenne qu’on ne peut pas faire pipi à la volée, il faut qu’il ait un petit endroit au calme dans lequel il a envie de rester. Pour cela, installez le pot dans un coin isolé du reste de la maison pour un peu d’intimité. Mettez quelques livres à disposition pour qu’il se détende.
On lui montre l’exemple
Quoi de mieux que de montrer à mini que vous ne portez pas de couche ! Les enfants aiment les jeux d’imitation. Servez-vous de cet intérêt. Montrez à votre bambin où vous faites vos besoins et comment. Intrigué, il voudra aussi tenter l’expérience à coup sûr.
On le félicite
Au départ pour apprivoiser le pot, on incite l’enfant à s’asseoir sur le pot tout habillé. On le félicite à chaque fois qu’il pose ses fesses sur son nouvel accessoire. Il se sentira d’autant plus valorisé. Lorsqu’il commence à y faire ses besoins, dites-lui votre fierté. Heureux, il prendra plus de plaisir de recommencer l’opération.
Un article de Magali Vogel