Outre les conséquences économiques engendrées par la crise sanitaire mondiale, les psychologues constatent des désordres physiologiques liés notamment au confinement et à l’isolement. Une bonne santé physique et mentale passe par le mouvement. «On sait que 30 minutes d’exercice physique par jour permettent de baisser de 40 % les risques de cancer, de maladies cardio-vasculaires ou d’Alzheimer» note le cardiologue et nutritionniste Frédéric Saldmann. La sécrétion d’endorphine engendrée par la pratique d’un sport provoque une sensation de bien-être et booste le système immunitaire. Or, la pandémie a imposé une sédentarité, qui, dans un premier temps, s’est avérée plutôt agréable en mettant un coup de frein à nos vies trépidantes, mais sur le long terme, les effets seconds ont démontré une réelle nocivité : prise de poids, anxiété, troubles du sommeil, douleurs physiques…
Le télétravail et le confinement ont impulsé de nouvelles habitudes auxquelles ni le corps, ni l’esprit n’étaient préparés. Mais, en ce début de printemps, et pour se préparer à un bel été, il est temps de dépoussiérer tout ça et de reprendre les choses en main.
Puisque la lumière naturelle agit comme un régulateur essentiel à notre horloge biologique, autant aller vers elle. Une sortie d’une demie-heure par jour suffit à multiplier les effets positifs et permet à chacun de lever le nez de ses écrans.
Aux alentours du 1er mai, les forêts regorgent de muguet. Cette tradition qui remonte à la Renaissance, diffuse siècle après siècle, son message porte-bonheur. Si 80% de la cueillette se fait dans la région de Nantes, principale zone productrice de cette fleur, Bordeaux et le Var sont également d’importants fournisseurs. Le muguet sauvage s’épanouit aussi dans les forêts françaises. C’est donc le moment idéal pour s’oxygéner, se ressourcer, et se ramener des clochettes aux heureux présages !
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